Technologies: polémique autour des caméras de surveillance de plus en plus intelligentes

Cet article a été initialement publié sur Franceinfo.

À l’approche des Jeux olympiques, les députés viennent d’autoriser l’utilisation d’un nouvel outil controversé de surveillance. Il s’agit de caméras qui s’appuient sur l’intelligence artificielle pour détecter automatiquement une situation à risque. La gauche et plusieurs associations dénoncent une atteinte à la vie privée.
Dans la foule qui assistera aux Jeux olympiques 2024, elles passeront peut-être inaperçues mais elles ne rateront rien de vos faits et gestes. Des caméras de vidéosurveillance d’un nouveau genre algorithmique, autrement dit capables de détecter automatiquement une chute, un mouvement de foule ou l’affluence. Mais jusqu’où peuvent-elles aller au nom de la sécurité ? Pendant les JO, elles seront partout. Une société française montre de quoi son logiciel est capable. L’ordinateur surveille tout en temps réel et alerte les agents.

Un danger selon certains ONG

Les autorités l’assurent : les caméras des Jeux olympiques n’auront rien à voir avec la surveillance biométrique comme en Chine où des caméras peuvent vous suivre à la trace dès que votre visage a été enregistré. Mais pour certaines ONG, il y a danger. “(…) Le fait d’accepter l’utilisation de ces caméras-là (…) ça participe à l’acceptabilité du recours à ces technologies-là”, déplore Katia Roux, chargée de plaidoyer libertés à Amnesty International. Pour un expert, la CNIL s’opposera à ce genre de caméras.